On vote à Kaboul et Bagdad. Alors que
la pauvreté, la drogue, le sida, la corruption,
le terrorisme, la faillite, le chaos social,
économique, institutionnel étendent leur
ombre sur la planète. Des dérives de l'Afrique
à la poudrière du Proche-Orient, en passant
par les tyrannies de l'Asie et les régimes
postcommunistes de l'Est, ce n'est pas l'excès
mais le manque d'État qui fait le malheur
des peuples et les désordres internationaux,
s'insurge Francis Fukuyama. Rejetant une
conception purement juridique et administrative
du «vivre ensemble», appelant à un sens
fort du «bien commun», et à une révision
de nos concepts de solidarité et d'intervention,
voici la plus iconoclaste des démonstrations
sur les échecs, les nécessités et les urgences
du nouvel ordre international.
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