Le squat – fait d’habiter sans contrat dans un logement ou un bâtiment vide – suscite la controverse. Certains s’en plaignent : il léserait les propriétaires, serait source d’insécurité, dévaloriserait un quartier – et constituerait à ce titre un véritable « problème social ». Selon d’autres, au contraire, c’est là un refuge pour les plus pauvres, voire un lieu d’émancipation : un espace de liberté et de solidarité.
Après une solide enquête ethnographique, Florence Bouilllon expose et discute les arguments avancés, en les confrontant aux réalités de terrain : le squat fonctionne comme un miroir social. Il reflète à la fois les vulnérabilités et les résistances à l’œuvre dans la société contemporaine. À l’heure où il est question de pénaliser le squat, cette mise en débat est plus que jamais nécessaire.
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