Leurs vies sont si inséparables qu’ils ont écrit leurs œuvres en écho les uns aux autres : entre Spinoza, Jellesz et Meyer, l’amitié est aussi forte, l’intimité aussi grande qu’entre Montaigne et La Boétie. Meyer a donné à Spinoza l’essentiel de sa physique ; Jellesz l’a introduit à une spiritualité faite de dialogues. À la mort de leur ami, ils publient un témoignage d’amitié jeté à la face de la mort et l’un des textes fondateurs du spinozisme. Ce texte sobre et pudique est la première apparition publique de l’homme. Le livre est complété de l’index des Opera posthuma de Spinoza dont ils furent les éditeurs.
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