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Longtemps, Spinoza a été considéré comme marginal, archaïque, et même « médiéval ». Sa philosophie est, en effet, étrangère à la voie moderne principale portée par Descartes, Kant, Hegel, celle de la philosophie du sujet et de l’esprit qui a exalté le « je pense » et valorisé la volonté. Un sujet bientôt élargi à des identités collectives et démiurgiques – le peuple, la classe, quelquefois la race – pour promouvoir avec la volonté de puissance « le maître et possesseur de la nature ». Ce n’est pas d’aujourd’hui que ce parcours subjectiviste, qui aboutit à « Dieu est mort » et à une vie humaine « par-delà le bien et le mal », a suscité dans la montée du nihilisme la crise de la modernité. Mais maintenant, astrophysiciens, psychanalystes et neurophysiologistes, précédant ou accompagnant les philosophes en France et dans le monde, ainsi que la jeune génération, se sont mis à lire Spinoza. Et si, à côté du logiciel classique d’analyse de la modernité, sa philosophie dessinait une autre voie, plus juste, plus actuelle, plus proche de nos interrogations ? Quelle est donc cette philosophie ? Que nous apprend-elle sur la démocratie, la puissance de l’homme et de la nature ? À travers sa formation et sa biographie, sa philosophie politique, sa conception de Dieu, de la nature humaine et de ses affects, des chemins de la servitude et de la liberté, et sa conception de la nature, c’est cette autre voie alternative que dégage ici Blandine Kriegel.
Professeur des Universités, Blandine Kriegel a consacré l’essentiel de ses travaux à la philosophie politique moderne et à la généalogie de la république démocratique. Ils lui ont valu une reconnaissance internationale. Son dernier libre, La République et le Prince moderne (2011) a reçu le prix « Philippe de Marnix de Saint-Aldegonde ».