Dans ce volume, nous vous offrons des textes jeune public et des textes tous publics mais
les cloisons ne sont pas étanches au théâtre.
Max et Balthazar
de Simone Balazard est une fantaisie, dont les protagonistes sont
des comédiens débutants ou chevronnés, qui essaient de mettre sur pied un spectacle féérique
avec des moyens limités. Nous sommes dans le monde de l'enfance, du jeu, où rien
n'est impossible puisqu'aucune identité n'est vraiment fixée et que la transgression est la
règle. Mais il est tout de même question du monde réel, avec ses soucis d'argent, d'emploi,
ses trahisons et ses espoirs qui affleurent derrière les masques. Malgré les apparences fantasques,
le fil est solidement tenu par Max, l'Indien, et son comparse Balthazar, le Chat
professeur de théâtre.
Yann et Jonathan dans Des chaussures pour une fugue de Philippe Vintejoux ne savent
pas où les mènent leurs chaussures. Deux jeunes sont en chemin, livrés au plaisir des
surprises, de la découverte et des rencontres. Liés par leur amitié dans un cheminement initiatique,
ils ouvrent pour eux-mêmes et pour nous le monde des possibles, dont l'entrée est
tout à tour empreinte de poésie, de réalisme, toujours d'imaginaire. Comme ces adolescents
nous ressemblent.
Souffler n'est pas jouer
de Pierre J. Dangoumau met en scène Madeleine issue d'une
famille de théâtre populaire ambulant qui rêve de théâtre classique et monte à Paris.
N'ayant accepté aucune compromission, elle termine sa vie à la Comédie Française, comme
souffleuse. Connaissant tous les rôles du répertoire elle est, sous la scène, Mado, impératrice
des mots et règne sur la faune des Grands Auteurs morts.
Dans Le trou de Jean Manuel Florensa, coincé au coeur de décombres, un employé de
la Sécu assiste à la destruction de Paradise Underground City, l'empire souterrain
d'Othon le supreme. Certains partenaires de la révolution l'incitent à partager
leur aspiration vers un monde nouveau. S'engagera-t-il ou pas ? Avec la prise du
pouvoir comment vont évoluer les nouveaux dirigeants ? Une pièce tragico-comico-fantastique
ou tout simplement une parabole du passé, et sans doute hélas du présent et du
futur.
Dans Ma soeur inexplicable d'Annie Rodriguez, Alice, Jean et leur fille Sara vivent
une vie banale jusqu'au jour où, mûs par un élan inexplicable ils décident d'accueillir chez
eux, une réfugiée bosniaque, Léila. A travers Léila ils vont revivre leur propre histoire et
celle de leurs parents : un père exilé d'Espagne pour Jean, un important problème de nationalité
pour Alice. Tout ce passé longtemps refoulé va resurgir sous le regard aigu de
Sara, comme une symphonie mélancolique de l'attachement à la terre mère, de la douleur
de l'exil, et des liens qui se tissent entre des êtres dont les souffrances se font écho.
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