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Malgré la présence amicale, la chaleur familiale, « [j]e me sens en exil », a écrit Gilles Archambault dans Qui de nous deux ? (Boréal, 2011). Ce sentiment, créé par le décès de sa femme, est celui qui donne son rythme à Sortir de chez soi. L’auteur y déambule dans le quartier McGill parce que sa maison – leur maison – abrite un silence invivable, bien que le passage du temps, comme un train, semble en avoir fait tomber les murs. Dès lors, dedans, c’est comme dehors, car « [j]’ai beau sortir de chez moi, je ne sors pas de moi. » Fuyant ainsi les souvenirs trop prégnants, il est rattrapé par eux au détour des rues. Il ne quittera pas pour autant cette maison qu’il voit comme « [s]on dernier ancrage terrestre », car il est « de ceux qui restent ». Il constate toutefois que la rue McGill érige toujours ses vieux bâtiments « d’allure britannique » qui « inspirent […] un sentiment de crainte », de même qu’elle offre au désir « [c]es jeunes femmes qui prennent une glace aux tables du Van Houtte » et que, eux comme elle, « lui survivront ». Pourquoi marcher, alors, sinon pour hanter le passé qui lui « tient de plus en plus lieu d’avenir » ? La réponse viendra de la jeunesse des carrés rouges, dont il épousera dans la rue le mouvement, ravivant ainsi le souvenir de sa femme en une action qui le fasse sortir de lui-même. Cette sortie, elle apparaît également possible au détour d’une pensée : celle que, « enregistrer le présent, nourrir ainsi à peu de frais [s]a passion de la vie », pourrait se réaliser s’il prenait des photos – lui qui, comme il le confie, n’a jamais même possédé d’appareil. Or, le livre offre à son auteur et au lecteur une réelle sortie dans le quartier McGill grâce aux photographies de Erika Nimis qui accompagnent magnifiquement le texte en lui ouvrant de nouvelles avenues.