Chiffres et lettres sans visages, les personnages des dernières pièces de Lars Norén questionnent le temps qui chavire, le cercle infini des souvenirs. Avec brutalité et humour se dessine une antichambre sensible à la vie qui s'achève.
Dans Solitaire, dix anonymes se retrouvent coincés dans un espace exigu et sans parois. Rien n'explique leur présence ici. Écrasés par le poids des corps voisins, ils évoquent leurs souvenirs, leurs peurs et leurs désirs. Comment survivre à cet enfermement absurde ? Dans Poussière, onze vacanciers se retrouvent depuis trente ans dans un hôtel en bord de mer sans apprendre à se connaître. Le langage s'effondre dans leurs bouches d'outre-tombe, en même temps que la mémoire. Quels sont les visages, les souvenirs encore présents ? Loin de l'agitation passée, la vie trouve sa raison d'être et accoste avec une majestueuse sérénité.
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