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Un essai sensible et passionnant sur les visages multiples de la solitude tels que les ont exprimés les écrivains et artistes. Y a-t-il des solitudes heureuses ? Dans un monde où, depuis son origine, l'individu s'est construit par ses liens à autrui, le solitaire n'est-il pas une anomalie de la nature ? Comme l'être naît et meurt seul, sa vie se passe habituellement à essayer de ne plus l'être. Et pourtant, comme le disait Pascal, le malheur des hommes vient d'une seule chose : de ne pas pouvoir rester seul, en repos dans une chambre. De Sénèque à Tolstoï, de Rousseau à Stendhal, cet essai de Dominique Fernandez explore les multiples visages de la solitude à travers les œuvres et les vies de philosophes, d'artistes et d'écrivains. Solitudes philosophique, sacrée, bourgeoise ou tragique : chacune révèle une manière d'être au monde. Ce texte met plus particulièrement en avant des exemples de solitaires chez trois grands artistes : l'homme qui contemple, à l'écart du groupe, chez Tiepolo, les figures bourgeoises et hiératiques chez Seurat ou encore l'avion cabossé et incapable de voler, figurant la mélancolie tragique chez Anselm Kiefer. Au terme de cet essai stimulant, la question est posée : la solitude est-elle un devoir moral ou une irresponsabilité ? La réponse, aux yeux de Dominique Fernandez, semble se trouver du côté de Montaigne, qui enjoint ses lecteurs de suivre ce précepte du poète latin Tibulle : " Soyez-vous dans la solitude un monde à vous-même ".