Écrit en août 1991, cet essai inédit décortique le texte Le dépeupleur de Samuel Beckett : selon Jean-Charles Pichon, ce texte analyse une « machine littéraire », qui s'inscrit parmi les cinquante autres qui ont parsemé la littérature depuis Eureka d'Edgar Poe.
Au coeur de la « machine », telle que la révèle Pichon, se trouve la Forme Vide (F.V.) où viennent mourir les dieux, et en naître d'autres. Dans Le Dépeupleur de Beckett, la Forme Vide est représentée par un cylindre, mais il s'agit d'une machine close d'où on ne sort pas. Jean-Charles Pichon prolonge Le Dépeupleur, bascule le cylindre, afin d'en imaginer une sortie, et de ne pas y maintenir la « notion » de Beckett.
La « machine cosmique » de Pichon, à la fois onirique et structurée, propose la vision d'un monde perpétuellement renouvelé, et nous confronte à l'inconcevable matière de l'être.
Un commentaire et dix études graphiques de Silvanie Maghe complètent le texte de Jean-Charles Pichon.
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