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« Un enfant bêla de l’autre côté de la cloison. Une femme dit : « Vas-tu te taire ! Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour mener une vie pareille ! »… Le Bon Dieu n’y était pour rien ». Ainsi commence le roman d’André Laurens. « Je me dirigeai d’un pas de somnambule vers la sortie… J’étais condamné à vivre ». Ainsi s’achève Sexagésine. Le long d’une confession douloureuse (qui n’est pas sans rappeler le meilleur Céline et Miller), le jeune écrivain cherche à fonder, d’une expérience à l’autre, une mystique qui, pour être réelle, ne doit pas altérer la noblesse de la pensée, ni l’œuvre qui naîtra, qui est littéralement en « gésine ». Cette œuvre, la voici. Elle boucle une existence d’un pessimisme total dont le seul éclairage était la chair. Ce n’est pas le moins émouvant qu’aux dernières pages, la mince lumière d’espoir, douce et angoissante, vienne d’un enfant issu de cette course désespérée.