Prendre le départ du Vendée Globe est une aventure. Arriver à bon port est un exploit.
Sur vingt-neuf concurrents, seuls dix-huit ont franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe 2016-2017 et Fabrice Amedeo est de ceux-là. Une superbe performance pour celui qui, il y a moins de deux ans, prenait le métro tous les jours pour se rendre à la rédaction du Figaro.
« Ce départ du Vendée Globe, je suis allé le chercher à la force de mes poignets : trouver des partenaires, créer mon entreprise, acheter un bateau, apprendre à naviguer en IMOCA, me préparer physiquement, apprendre à réparer mon bateau… Être au départ de cette course était en soi une victoire. Mais le plus gros m’attendait. Un Everest personnel, 27 000 milles nautiques en solitaire autour du globe. »
Un Everest qui ne se dévoile vraiment qu’à la lumière de l’expérience, constitué d’étapes à franchir et d’épreuves à surmonter : la première nuit en mer, le passage de l’équateur, les tempêtes, le cap Horn, les pannes et la casse, le froid, les icebergs, la peur, la solitude, l’épuisement, la faim… Un véritable parcours du combattant de plusieurs mois, heureusement jalonné de moments dont la beauté est décuplée par l’intensité de l’aventure. De sa plume alerte, Fabrice Amedeo nous emmène dans son sillage, celui d’un homme heureux en mer qui a vaincu son Everest.
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