Prolonge la nuit, Déesse qui nous brûles !
Eloigne de nous l'Aube aux sandales d'or...
Déjà, sur l'étang, les fraîches libellules
Ont pris leur essor.
Tes cheveux, flambant sous l'ombre de tes voiles,
Atthis, ont gardé le feu rouge du jour,
Et le vin des fleurs et le vin des étoiles
M'accablent d'amour.
Nous ne savons pas quelle aurore se lève
Là-bas, apportant l'inconnu dans ses mains,
Nous tremblons devant l'avenir, notre rêve
Craint les lendemains.
Je vois la clarté sous mes paupières closes,
Étreignant en vain la douceur qui me fuit...
Déesse à qui plaît la ruine des roses,
Prolonge la nuit.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.