À sa mort, le Portugal avait neuf tonnes d'or en réserve. Et s'il eût été légitime d'en soustraire une fraction pour lutter contre l'illettrisme, si les méthodes de la redoutable P.I.D.E. (police politique) n'inspirent aujourd'hui que juste réprobation, l'oeuvre du président du Conseil Antonio de Oliveira Salazar (1889-1970) ne fut pas seulement financière et stabilisatrice, mais permit au pays d'échapper à la crise de 29, aux destructions de la Seconde Guerre mondiale, à la révolution communiste en sa métropole et ses outremers.
Jean-Paul Besse retrace ici la destinée peu connue du doutor dont la devise était « Étudier dans le doute, réaliser dans la foi », en évitant l'écueil du dénigrement autant que du panégyrique. Et si l'on s'élève au plan spirituel, sans doute faut-il reconnaître la protection mariale dont bénéficia la nation de Fatima au long de quarante ans de gouvernance ; gouvernance de celui dont le général de Gaulle déclarait en 1962 qu'» à la fois le peuple de France et moi personnellement respectons l'oeuvre exemplaire réalisée et qu'il continue d'accomplir pour le bénéfice du Portugal et du monde ».
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