Stratis Pascàlis, né en 1958, a traduit superbement Rimbaud, Lautréamont, Claudel, Racine (en vers !) et quelques autres, tout en publiant dix recueils de poèmes qui ont fait de lui l'un des poètes majeurs de son pays, toutes générations confondues.
La poésie de Pascàlis est sans cesse tournée vers le mystère, elle manifeste un sens aigu du sacré - au sens le plus large - et un lyrisme intense.
Pascàlis est l'un des derniers poètes grecs, avec ses aînés Ganas et Liondàkis, dont la poésie reste imprégnée par le monde naturel qui baigna leur enfance - même si, de plus en plus, la réalité urbaine contemporaine affirme sa présence.
Dans Saison de paradis, son recueil le plus récent, paru en 2008, le poète retourne sur sa terre d'enfance, qui hante sa poésie depuis toujours sans que son nom soit prononcé : Lesbos, alias Mytilène (Mitilìni en grec), l'une des plus belles îles de l'Égée, vaste, mystérieuse, orientale, verdoyante, à la sensualité ombrée de mélancolie. C'est là, dit la légende, que s'inventa la poésie grecque.
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