Sainte Edith Stein ou la soif de la vérité
Juive allemande, Edith Stein naît à Breslau le 12 octobre 1891. Philosophe éminente, convertie au christianisme et devenue carmélite sous le nom de soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, elle meurt à Auschwitz-Birkenau pendant la Seconde Guerre mondiale. Canonisée en 1998, elle est déclarée, l'année suivante, patronne de l'Europe par Jean-Paul II. Son nom allemand Stein veut dire « pierre ». Edith est un diamant aux multiples facettes, solide, pure, lumineuse.
Tout au long de sa vie Edith ne cessera d'affiner sa recherche : quel est le sens de l'existence ? quelle en est la destinée ultime ? En 1921, après avoir parcouru beaucoup de chemins de réflexion, elle est touchée par la parole d'un frère juif, Jésus : « Je suis la vérité », qui la convainc.
Désormais, le diamant, sans la moindre hésitation, s'expose à la splendeur lumineuse de ce Jésus. De maître qu'elle était, Edith devient disciple ; d'inquiète chercheuse, elle se fait témoin serein et intrépide. La philosophe s'élance dans une phase finale, inconditionnelle : celle de l'Amour le plus haut. Elle devient épouse de la Vérité, l'embrasse, l'adore, au sens plénier.
Plus tard, en 1938, en pleine montée du nazisme et de la haine des Juifs, elle s'ouvre à une amie, en se référant à son nom religieux : « Aujourd'hui je saisis certainement encore mieux ce que signifie d'avoir épousé le Seigneur sous le signe de la Croix. Mais vraiment comprendre, on ne le fera jamais, car c'est un Mystère. »
C'est cette extraordinaire destinée, cette si belle sainteté, que raconte Conrad De Meester dans ce récit concis, lumineux et très documenté.
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