C'est l'arrivée du tramway, venu de Royan à la fin du XIXe siècle,
qui suscita l'épanouissement de Saint-Georges-de-Didonne. C'était
une bourgade jusque-là très rurale si on se réfère à une carte postale
ancienne où l'église est entourée de végétation ou encore à cette image de
«détroqueuses» d'huîtres exerçant leur activité à même la chaussée !
De son phare, juché sur les rochers de Vallières, on peut rejoindre le port
qui, jusque dans les années 1920, servait de base aux bateaux-pilotes à voile.
La plage, ourlée d'un cordon de belles villas dont certaines ont aujourd'hui
disparu, attire petits et grands pour la pêche, les jeux ou la promenade.
Si Saint-Georges est soumis comme toute la côte aux aléas des
affrontements du ciel et de la mer, c'est cependant la douceur de vivre qui
prévaut, et ceux qui découvrent l'endroit ne souhaitent en général qu'une
chose, y revenir et, pour certains, s'y installer.
Comme l'écrit justement Jean-Marc Bouffard, maire de Saint-Georges-de-Didonne,
dans sa préface, l'ouvrage d'Annie-Paule et Christian Félix est
l'occasion «d'une nouvelle rencontre avec ce magnifique petit bout de rive de
l'embouchure de la Gironde».
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