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C’est d’un homme assez grand pour se passer de sa légende dont Jules Roy nous entretient ici. « Oui, nous avons cru qu’il était immortel, et maintenant la terre semble de plus en plus vide de lui. » Engagé, Saint-Exupéry l’était en effet par son métier et sa vie dangereuse. De l’action à la parole, de l’expérience vécue à son expression littéraire, un échange constant, une authentification réciproque, et jamais le désir étroit de s’explorer, mais toujours le besoin généreux de dire aux hommes les mots qui peuvent les aider à vivre. Que Saint-Exupéry parle du sens de la vie, de la nécessité du sacrifice, de l’acceptation de la mort, c’est en connaissance de cause et si on a le droit de n’être pas toujours d’accord avec lui, on ne peut pas le mettre en contradiction avec lui-même. Pour une fois, un écrivain accepte d’être pris au mot. Que ce portrait, dédié à Albert Camus, soit signé de Jules Roy — que ces noms se retrouvent sur ce livre avec celui de Saint-Exupéry — est significatif. « Je crois à la chevalerie, écrit Jules Roy. J’y croirai tant qu’il y aura des hommes et des guerres. Tant qu’il y aura, du moins, des guerres qui permettront aux hommes l’exercice de la chevalerie. »