Sa majesté la duchesse de Parme
Sacrifiée par l'Autriche à Napoléon en 1810, Marie-Louise fut une impératrice digne et d'une grande rectitude de moeurs. Fidèle à Napoléon jusqu'au bout, elle aurait pu assumer la régence du Roi de Rome en 1814 si son mari avait abdiqué à temps.
Victime depuis deux siècles de calomnies pour avoir aimé le général Neipperg puis l'avoir épousé à la mort de Napoléon, Marie-Louise fut en réalité une très grande dame.
Elle se battit pour son fils qu'elle rêvait de voir Duc de Parme après elle et dont elle fut séparée en 1816. Son seul soutien contre Metternich fut le général Neipperg qui défendit ses droits sur Parme et gouverna le duché à ses côtés. Ils formèrent un couple admirable et ont laissé à Parme un souvenir impérissable.
Ce que l'on a reproché à Marie-Louise, traitée jusque-là en pion diplomatique, est de s'être finalement assumée en tant que femme libre et d'avoir reconstruit sa vie dans la quiétude de Parme qui lui faisait oublier les tempêtes de l'Empire. Dévouée à son peuple d'adoption, elle régna en mère protectrice et fit de son État un exemple de progrès social et de développement culturel.
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