Atteinte d'un cancer et se sachant condamnée,
l'écrivain Michèle Desbordes décida en janvier
2006 de choisir sa fin. Jacques Lederer, son ami,
son «vieux Frère-de-la-côte», dut alors faire face
à une requête pour laquelle il n'était absolument
pas préparé : l'aider jusqu'au bout dans cette
épreuve librement décidée.
Le récit bouleversant qu'il nous livre ici est
autant un portrait de femme magnifique qu'une
leçon de stoïcisme où la fatalité est sans cesse
battue en brèche par l'humour. C'est aussi l'occasion
pour l'auteur d'évoquer la figure de Georges
Perec, l'ami commun.
Bien au-delà d'un témoignage sur l'euthanasie,
Sa dernière journée est un haut moment de littérature
où l'auteur relève avec autant de force que
de tendresse le défi qu'il s'est lancé : «Ce qu'on
ne peut pas dire, il faut quand même le dire.»
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