Rue Férou
Dans les petites rues du quartier de l'église Saint-Sulpice, erre et divague Augusta la vieille jeune fille, en proie aux labyrinthes mentaux dans lesquels elle s'est toujours prise elle-même. Oh, très troublée la poverina ! Pensez donc : monsieur Zombeido, qu'elle aime, ne le sait pas, alors qu'elle vient chez lui faire la lecture à madame, qui, impassible, pose pour le peintre Peduzio, le maître de Bari qui répète la fin des phrases.
Augusta viendra même vivre rue Férou, chez les Zombeido, et elle ira mieux, jusqu'au trépas de la belle Maria Zombeido, qu'Augusta aimait d'amour. Alors Luis Zombeido finira par voir Augusta, qui le verra s'habiller d'une manière on ne peut plus curieuse pour un homme... Mais ne dirait-on pas La Femme au chapeau noir que Van Dongen peignit en 1908 ? Et qui est le plus étrange finalement ?
Suivons Adriana Asti dans ces petites rues où, cruelle, délicieuse et quelque peu espiègle, elle semble voir des choses assez peu ordinaires. Mais n'est-on pas, après tout, dans le quartier le plus italien de Paris ?
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