Romain Gary et le petit lézard blanc
Romain Gary et le petit lézard blanc... Un jour, perdu dans ses pensées, perchées sur un rocher du désert du Nouveau-Mexique, un petit lézard blanc vint fouiller tous les recoins du visage de l'écrivain. Romain Gary ne bougea point. Il le laissa faire. Puis, le petit animal fourra son museau dans l'une de ses oreilles. Romain Gary, immobile, attendit, attendit... que l'animal lui transmette un message de l'au-delà, un message qui, bien sûr, ne vint pas. Sa mère, morte depuis longtemps, ne lui dit rien, ce jour-là, ni les autres, d'ailleurs. Elle était dans son coeur à tout jamais. Comme la très belle actrice, Jean Seberg, qui fut sa femme. Au fil des scènes, plus cocasses et émouvantes, l'une que l'autre, Romain Gary s'interroge sur son passé. Il le ressasse à satiété, jusqu'à la folie. Mais non sans humour, ne serait-ce que sa première rencontre avec l'homme qu'il admira le plus au monde : le général de Gaulle. Il le rencontra durant la guerre et voulut le divertir avec des blagues de potaches, dansant le french cancan, revêtu d'un tutu. L'homme du 18 juin demeura impassible, dans son bel uniforme blanc. C'était en Afrique du Nord, où le héros de cette pièce était caserné avec ses camarades aviateurs. De scène en scène, la blessure originelle s'approfondit, son angoisse s'épaissit. Jusqu'à l'inéluctable...
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