Rivière
Rivière, nom commun du genre féminin. C'est aussi le nom propre et patronymique d'un assassin, d'un coureur cycliste, d'un écrivain et d'un grand nombre d'êtres humains parmi lesquels figure Jean-Baptiste Rivière qui n'a encore tué personne et préfère la marche au vélo, la lenteur à la rapidité.
Jean-Baptiste a perdu sa compagne, Claire, partie trop vite, et pourtant elle est là, et l'accompagne au quotidien. Du moins, Jean-Baptiste, qui vit seul avec son chien, ne sait pas faire autrement que de lui parler tous les jours.
Rivière, c'est l'histoire d'une vie qui s'écoule, où il faut apprendre à vivre avec les souvenirs et parfois l'absence. L'histoire d'une enfance et des rêves que l'on fait pour soi quand on sera grand. D'une vie dont les années d'apprentissage, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, sont marquées par des bouleversements importants, que ce soit dans les arts ou dans la vie quotidienne... Une vie que le temps passant confronte aux langages et désirs de plusieurs générations.
Jean-Baptiste est au soir de sa vie, il ne mène pas forcément l'existence dont il avait rêvé mais il vit dans un village, avec un maximum d'autonomie et un minimum de dépendances : « une vie proche de la ruralité, avec un peu de jardinage et beaucoup de lecture, et ces deux outils modernes que sont la connexion internet et la carte bancaire ». Se rapprocher de la nature lui apportera un lieu où demeurer, travailler, méditer. Un lieu où la beauté naturelle est jumelle de l'amour qu'il partage avec Claire, vivante ou absente.
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