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On connaît les trésors de science et d’amour que le Professeur Mondor a dépensés en faveur des poètes qu’il aime. L’ouvrage qu’il publie sur Rimbaud est sans prix. On y trouvera la célèbre lettre de Mallarmé à Harrison Rodhes, des textes inédits de Valéry et de Gide, des commentaires de Claudel qui éclairent l’œuvre du poète et permettent de retracer son influence. On assiste à la métamorphose du jeune élève de Charleville, tel que l’a vu l’un de ses condisciples, “propret, bien tiré, pommadé”, en l’“insupportable voyou” des années de débauche à Paris, celui qu’un chroniqueur, l’ayant vu au bras de Verlaine à une soirée théâtrale, appelait “Mlle Rimbaud”. Mais, autour de Rimbaud, c’est un demi-siècle de poésie française qui se déploie. Le critique a recueilli tous les témoignages susceptibles d’aider à notre connaissance, à notre compréhension de l’adolescent de génie. La richesse des notes et des gloses dont il accompagne une phrase de Mallarmé, ou un mot de Claudel, est remarquable. En fait, et par les chemins les plus simples, “sans solennelle précaution ou préparation commémorative”, Henri Mondor nous entraîne au cœur même du laboratoire central. Il fallait la patience d’un grand connaisseur du cœur et du corps humain pour nous révéler le mystère d’un “génie impatient”.