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Isabelle Boehm et Bruno Helly. - Des genitifs en -o et autres curiosites dans le decret de Thetonion pour Sotairos de Corinthe (IG, IX 2, 257, Thessaliotide, Ve s. av. J.-C.) Depuis sa premiere publication en 1896, une petite plaque de bronze sur laquelle est grave un decret en alphabet epichorique pour un certain Sotairos de Corinthe, constitue un document important pour l'etude du dialecte thessalien. Les philologues ont voulu y reconnaitre une suite de genitifs de noms propres en -o que l'on considere comme marquant l'influence des dialectes doriens du Nord-Ouest sur les populations thessaliennes. On retrace ici l'historique des interpretations qui ont ete donnees de ces formes, ainsi que des tentatives faites pour comprendre l'organisation du texte, en constatant que ni les unes ni les autres n'apportent de solutions satisfaisantes. A titre d'hypothese nous proposons de reconnaitre dans ces formes des ablatifs exprimant l'origine ou la filiation, re-caracterises en genitifs par l'adjonction d'une preposition ἐς (thessalien pour ἐκ). Cette maniere d'exprimer l'origine se retrouve dans la formule qui concerne des objets d'or et d'argent venant non pas d'un sanctuaire, mais d'un heros Belphaios, fils de Poseidon, que le beneficiaire du decret a sauves au profit de la cite de Thetonion, que l'on peut aujourd'hui localiser dans le Sud de la plaine thessalienne occidentale, en Thessaliotide. Dominique Briquel, Jean-Claude Muller. - Un temoignage de Ferdinand de Saussure sur une inscription etrusque inedite, conserve dans les Archives Danielsson a Uppsala F. de Saussure ne s'est jamais occupe de l'etrusque. Cependant il eut l'occasion, au cours de son voyage en Italie de l'hiver 1905-1906, d'examiner une inscription etrusque qui lui fut montree par son proprietaire, un des fils du peintre Cristiano Banti. Il entra alors en relation avec le Suedois O. A. Danielsson, professeur a Uppsala, qui etait a la tete de l'entreprise de catalogage et d'etude de l'epigraphie etrusque, le Corpus Inscriptionum Etruscarum. Les archives inedites laissees par Danielsson a conservees par la famille de Saussure au chateau de Vufflens permettent de se faire une idee de cet echange, qui resta tres limite. Saussure ne lut pas correctement cette inscription etrusque, restee inconnue jusqu'ici, et le desir qu'aurait eu Danielsson de profiter de ce contact avec le linguiste suisse pour lui demander d'examiner les inscriptions etrusques du musee de Geneve n'aboutit a aucune realisation concrete. Pierre Chiron. - Pragmatiques de la definition dans la rhetorique tardive L'objet de cet article est d'analyser, a partir de traites d'epoques imperiale et tardo-antique, une fonction importante de la definition, qui consiste non seulement a identifier l'objet (dire ce qu'il est), et a le circonscrire (dire ce qu'il n'est pas), mais a operer le passage entre une doctrine theorique et sa mise en oeuvre dans un discours effectif, que ce soit a des fins d'apprentissage, d'exercice, ou de performance unique dans une circonstance determinee. En clair, et il faut pour cela user de verbes d'action et non plus de substantifs, definir consiste a extraire d'une notion une procedure et a en programmer les etapes. Nous en analyserons deux exemples, d'abord dans la theorie des figures, puis dans la theorie des staseis, alias etats de la cause. Nous montrerons pour finir que si la technique rhetorique est generalement empirique ou d'obedience isocratique, c'est-a-dire soumise a un processus d'imitation-imbibition, cette pragmatique de la definition doit beaucoup a la philosophie et en particulier a Aristote. Eric Dieu. - Batardise et lien de l'enfant batard au foyer familial paternel en Grece ancienne: l'etymologie du substantif νόθος A partir d'un examen circonstancie des emplois les plus anciens du substantif grec νόθος batard, le present article propose un rattachement etymologique de ce nom a la racine indo-europeenne *Hnedh- attacher, lier le νόθος serait anciennement le batard rattache a son pere, integre a l'οἶκος de son pere comme un membre de la famille. Il n'est pas impossible que l'on soit passe tres tot du sens d'enfant rattache, annexe a celui d'enfant annexe, supplementaire, exterieur. Charles Guerin. - Quia ad testem ducit (Sen. rhet., Contr. 7, 2, 12): Passienus, le color d'Arellius Fuscus et les editeurs de Seneque le pere La Controuersia 7, 2 (Popillius Ciceronis interfector) de l'anthologie declamatoire de Seneque le pere mentionne une critique que le declamateur Passienus adresse a un color d'Arellius Fuscus. Cette critique comprend un passage present dans tous les manuscrits, mais qui est considere comme corrompu par les editions de reference les plus recentes (quia ad testem ducit Win., quia ad testem ducit Hak.): ainsi amputee, la critique de Passienus n'est plus comprehensible. En montrant comment, depuis les editeurs du XVIe siecle jusqu'a nos jours, ce passage en est venu a etre mis en question, puis en mettant en relation le propos de Passienus avec la doctrine rhetorique ancienne et la dynamique des colores presentes dans cette controuersia, cet article entend montrer qu'il n'y a pas lieu d'eliminer ce passage. J'entends ainsi redonner a la critique de Passienus son sens reel, et preciser les aspects de la doctrine du color mis en question dans cette controverse. J. Hadas-Lebel. - Melqart, Junon Covella et les calendes etrusques. A propos de etr. tesiameitale A cote du nom etrusque des ides, *isveita, deja reconnu par M. Cristofani, nous pensons avoir identifie celui des calendes: *tesiameita. Ce mot, atteste au locatif temporel (tesiameitale) sur la lamelle A de Pyrgi, n'a pour l'instant recu aucune interpretation vraiment concluante. L'hypothese que nous defendons dans cet article est que ce compose articule signifiait litteralement la creuse ou le (jour) a la creuse, l'autre compose *isveita pouvant quant a lui se rendre par la pleine ou le (jour) a la pleine . Si notre hypothese est correcte, il faudrait en conclure que le calendrier etrusque primitif etait base sur les phases creuse et pleine de la lune. L'epiclese Couella, litt. la petite creuse , portee par la Junon lunaire que les pontifes invoquaient le jour des calendes semble d'ailleurs indiquer qu'il existait, en latin comme en etrusque, un lien etroit entre la notion de calendes et l'evidement du disque lunaire. Quant au jour de l'ensevelissement de la divinite mentionne sur la lamelle B de Pyrgi (redigee en punique), qu'on l'interprete comme le jour ou la lune assimilee a la deesse Astarte entrait en conjonction avec le soleil ou comme celui de l'egersis du dieu Melqart, il coincidait probablement avec l'interlune. Filippomaria Pontani. - Un nouveau traite herodianique sur les dichrona et un nouveau fragment d'Hipponax Cet article propose l'editio princeps (avec apparat critique et apparat des sources) d'un traite grammatical grec portant sur la quantite des voyelles ancipites ou dichrona (a, ι, υ): le texte n'est transmis que par un seul manuscrit datant du XIVe siecle (Par. gr. 2646). Sa paternite demeure incertaine, mais la plupart des doctrines qu'il presente montrent des affinites frappantes avec celles du grand Herodien (iie siecle ap. J.-C.). L'introduction esquisse le contexte qu'on peut envisager pour ce texte si remarquable, et envisage ses rapports avec les quelques autres traites Peri dichronon qui nous sont parvenus. Sont egalement etudiees les citations litteraires transmises par ce traite: la plus importante est un nouveau fragment (de deux mots) du poete lyrique Hipponax.