«J'ai souvent observé que l'accès à l'art est rendu malaisé par l'incohérence du tempo de nos vies et de celui des œuvres, et c'est pourquoi je me suis toujours ennuyé aux concerts de Bach et aux expositions de Turner, moi qui à certaines heures donnerais ma vie pour entendre du Bach ou voir un Turner. L'émotion sur commande, c'est de l'amour dans un bordel. Même les débauchés n'y croient plus. Et voici que l'inimaginable se produisait : je ressentais une émotion artistique au présent. Mais c'était avec une œuvre fausse. Je tenais un Chalette entre mes mains, à hauteur de mes yeux, et c'était d'Ines qu'il me parlait. Il avait gardé l'odeur de l'atelier de la rue du Taur. Ce qui me touche le plus dans un quatuor de Haydn, c'est de la même manière l'odeur de la colophane.»
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