Utiliser les réseaux comme outil d’analyse en histoire est aujourd’hui devenu incontournable. Les sociétés humaines, conçues en tant qu’espaces relationnels de coopération ou de confrontation, concernent en effet toutes les périodes historiques. En outre, les outils actuellement disponibles afin de représenter graphiquement les réseaux sociaux permettent d’apporter un regard plus aiguisé sur la densité des liens, voire leur nature, ainsi que le degré d’intégration des individus dans ces réseaux. Parallèlement, les recherches sur le genre ont également connu un formidable essor, mais elles ne croisent que de manière extrêmement marginale la thématique des réseaux.
La spécificité de cet ouvrage collectif, dû à l’initiative d’une équipe d’historien·ne·s des universités de Bordeaux Montaigne et de Rennes 2, est de proposer une approche au carrefour de l’histoire des réseaux et des gender studies.
Sur un temps long – du XVIe siècle à nos jours –, cet ouvrage s’intéresse à la place et au rôle des femmes dans les réseaux, qu’il s’agisse de la formation de réseaux exclusivement féminins ou de la participation des femmes à des réseaux mixtes. L’approche envisagée est résolument transdisciplinaire, afin d’enrichir la réflexion historique des apports et de la comparaison avec d’autres disciplines telles que la sociologie, discipline pionnière dans l’analyse des réseaux, l’anthropologie, la géographie ou bien encore le droit.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.