La politique économique, de droite comme de gauche, a perdu toute efficacité car elle s’appuie sur une philosophie « top-down », du haut vers le bas, du macro au micro, du global au local. C’est l’héritage du keynésianisme que même les politiques libéraux (y compris Sarkozy) ont appliqué aveuglement. Cela a fonctionné pendant les Trente Glorieuses et jusqu’au début des années 1990. La mondialisation a tellement complexifié le monde économique que cela ne marche plus aujourd’hui. Il faut changer de paradigme et adopter une approche « bottom up », du bas vers le haut, du micro vers le macro, sans pour autant céder au chant des sirènes de l’autogestion et de la « démocratie participative ».
Un tel renversement de perspective oblige à repenser complètement la politique économique et tout particulièrement le rôle des corps intermédiaires (syndicats, ONG, régions…). Il ouvre la voie à de nouvelles réformes, conçues de manière démocratique et donc assurées d’être mises en œuvre. Grâce à cette démarche, révolutionnaire mais parfaitement réaliste, la sortie de crise est désormais possible.
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