Près d'un milliard de personnes vivent avec moins de un dollar par
jour. Les politiques destinées à lutter contre la pauvreté semblent souvent
incapables d'améliorer leurs conditions de vie. Cet échec pourrait-il
être dû aux failles des théories qui sous-tendent ces programmes plutôt
qu'au caractère écrasant de la tâche ?
C'est cette hypothèse que défend cet ouvrage. Les experts ont pris
l'habitude de décider à la place des pauvres de ce qui est bon pour eux
sans prendre la peine de les consulter. Abhijit V. Banerjee et Esther
Duflo ont initié la démarche inverse. Plutôt que de s'interroger sur la
cause ultime de la pauvreté, ils se sont intéressés aux choix qu'opèrent
les pauvres en matière de consommation, de mode de vie et d'éducation
afin de tester expérimentalement l'efficacité des méthodes préconisées
pour améliorer leur sort. Faut-il subventionner les denrées de base ou
privilégier les transferts sociaux ? Vaut-il mieux donner ou vendre les
moustiquaires qui protègent du paludisme ? La microfinance est-elle
le remède espéré pour sortir des «pièges de pauvreté» ?
À distance des réflexes partisans, ce livre aborde ainsi le défi du combat
contre la pauvreté comme une série de problèmes concrets qui, une
fois correctement identifiés et compris, peuvent être résolus un à un.
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