C'est ainsi qu'on le nomme,
lui au quotidien, quand nous
le croisons aujourd'hui dans
la rue, en salle de rédaction
au «Canard Enchaîné», au
bar La Lune, du côté de la
Porte Saint-Denis ou dans
l'autobus n° 21... De son vrai
nom, Jean-Marie Kerleroux
est né en 1936 à Besançon.
Son passage aux Arts Décoratifs
remonte à 1957. Avant
d'être le dessinateur que
l'on sait, «L'homme qui a
vu l'homme» (le Cherche
Midi, Paris 1994) avait collaboré
huit années durant
au «Fou parle», journal
d'action poétique animé
par Jacques Vallet. Maintenant
Kerl est au «Canard».
Mais on peut le retrouver
aussi dans les colonnes du
quotidien «Le Monde» et
dans ce cas les «Quidams»
que nous sommes deviennent
«Les Gens».
Ah, j'oubliais. Pourquoi ce
nouveau recueil de dessins
de Kerl paraît-il aux éditions
Stil ? Parce que l'usage
vital de la «résistance
passive» nous a rendus,
l'un comme l'autre, irréductibles,
agissant hors des
sentiers battus. Alain Villain
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