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Paris, 7 juillet 1944. L'ex-ministre de l'Intérieur Georges Mandel est extrait de la prison de la Santé. Deux voitures prennent la direction du sud-est. En forêt de Fontainebleau, le chauffeur de la première simule une panne, les occupants sont invités à sortir et l'un d'eux en profite pour faucher Mandel d'une rafale de pistolet-mitrailleur, puis l'achève de deux balles dans le cou et la tête. Mais qui est l'assassin ? Le meurtre n'a jamais été revendiqué. Et les trois membres du groupe, lors de leur procès, désigneront un camarade absent... Quant à l'identité des commanditaires et à leurs mobiles, la lumière n'est toujours pas faite à ce jour. Mandel incarnait tout ce que Hitler détestait. Issu d'une famille alsacienne qui a choisi la France en 1871, il fut avec Clemenceau, dont il était le chef de cabinet, l'un des artisans de l'humiliation allemande en 1918. De surcroît, Mandel était juif. Plus tard, c'est encore lui qui s'est levé, en 1933, pour désigner l'hydre nazie aux parlementaires français. Jusqu'en 1939, il n'a cessé d'inciter les dirigeants de tous pays à la fermeté, s'attirant dans la presse allemande une réputation de " belliciste ". Autre suspect : le maréchal Pétain, qui l'a fait interner en 1940, puis l'a condamné sans jugement à la détention au fort du Portalet, où les Allemands sont venus le cueillir en novembre 1942 sans que le Maréchal esquisse un geste en sa faveur. Mais pourquoi tuer Mandel si tard ? Et pourquoi le livrer à la Milice ? De simples représailles après l'assassinat de Philippe Henriot, la " voix " de la collaboration sur Radio-Paris ? Pas si simple...