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Le mot " progrès " ne laisse personne indifférent. Certain·es l'adulent parce qu'il dessinerait un avenir meilleur à l'humanité. D'autres, au contraire, dénoncent un idéal qui rendrait aveugle à ses effets collatéraux : sociaux comme environnementaux. Terrain de lutte, le mot offre une clé de lecture des trois derniers siècles et des conflits sociaux et de valeurs. " Progrès " fait partie de ces mots qui, de nos jours, suscitent l'enthousiasme mais aussi la méfiance, et ce à droite comme à gauche du spectre politique. Comment en est-on arrivé là ? Quelles valeurs lui sont attachées ? Ce fait est-il nouveau ? Ceux et celles qui voient dans la technologie l'avenir de l'humanité font du " progrès " un étendard. Mais beaucoup en sont convaincus : à un temps où le progrès faisait l'unanimité aurait succédé une époque où il faudrait se méfier de la foi dans le progrès. À gauche, nombreux sont ceux qui considèrent encore le progrès social comme un idéal. Mais comment l'atteindre sans prendre en compte des objectifs économiques (la croissance et la plus-value) dont les conséquences sociales, géopolitiques et écologiques sont désastreuses ? Ceux qui, à droite, le pourfendent y voient un primat du matérialisme, de l'individualisme et du consumérisme auxquels il faudrait opposer l'importance des traditions. Pour y voir plus clair et ne pas être victime des usages polémiques du terme, il est crucial de saisir combien depuis le XVIIIe siècle, " progrès " n'a cessé d'être un mot débattu. Pour comprendre ces controverses, il faut retraverser ses usages et ses adjectivations : progrès scientifique, technologique, économique, industriel, social voire écologique. Il faut également s'arrêter sur son substantif associé " progressisme ". Terrain de lutte, le mot " progrès " offre une clé de lecture des trois derniers siècles et des conflits sociaux et de principes.