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Ce n'est pas un roman. Ce n'est pas un essai. Ce ne sont pas des Mémoires. Ce n'est pas non plus une autobiographie puisque l'éditeur, après l'avoir lu, me dira que je parle de tout sauf de moi. Réussir à faire une autobiographie, sans parler de soi, prouverait une discrétion exceptionnelle... Mais comment parler de discrétion, à partir du moment où l'on décide de mettre un livre en librairie ? Je serais plutôt tenté de parler d'inventaire, si ce mot n'évoquait la liquidation, tant il est vrai que tout y passe, les joies et les déceptions, les éditeurs, les écrivains, les grands patrons, Lazareff, Mauriac, Sagan, Brisson... En vérité, ce livre est né d'une panne. Quand on tombe en panne sur la route, c'est extraordinaire ce que les voitures des autres semblent rouler vite, rouler bien, sans le moindre pépin... Bzzz... Bzzz... Ainsi des livres des autres, qui vous filent sous le nez, tandis que l'on reste le stylo sec. L'auteur, immobilisé, notera : Je ne peux pas dire que je n'aie rien fait ce matin, j'ai changé un cependant, par un toutefois. Puis, je me suis recouché. Et le voilà, dans son sommeil, rêvant de faire un échange-standard dans un magasin où il trouve la cafetière de Balzac, le fauteuil de Voltaire, le PMU de Pascal.