Jamais le désastre écologique n'a été aussi évident. Pourquoi cette connaissance nous laisse-t-elle apathiques, incapables de réagir et encore moins de nous révolter ? Alors que face au danger de la pandémie, nous avons accepté, et même demandé, des mesures coercitives immédiates.
Cet essai tranchant propose une réponse : la destructivité environnementale est inscrite au plus profond de nos inconscients. Notre adhésion au dogme du progrès ou de la croissance a été nourrie par des désirs de violence et de puissance à l'égard de la nature.
S'appuyant sur de nombreuses situations concrètes, Bénédicte Vidaillet bouscule ainsi bien des évidences. Par exemple, sommes-nous sûrs de ne vouloir que du bien à nos descendants ? Ne peuvent-ils être vécus comme des rivaux risquant de nous priver de ce que nous détenons - nos modes de vie, nos privilèges, nos petits plaisirs, notre pouvoir -, de devenir « rois » à notre place, de nous tuer symboliquement ?
En révélant sur quels ressorts inconscients se développe notre contribution active au désastre, cet essai montre qu'une profonde transformation psychique est nécessaire si nous voulons nous engager politiquement dans une autre voie.
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