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Du spectacle de marionnettes symbolistes rêvé par Maeterlink (sa Princesse Madeleine en 1889) aux « acrobates » du sculpteur Calder, de la provocante poupée scandaleuse de Kokoschka aux poupées auto-portraits de la dadaïste Hannah Höch, parmi bien d'autres créatures de bois, de chiffon et de plumes, l'art moderne a offert des messagers entre l'art et la vie. Apollinaire n'a-t-il pas souhaité que la créatrice Marie Vassilieff lui fasse sa « Poupée-portrait » pour le faire habiter un monde parallèle !
Les artistes n'appartenant pas au monde occidental et ne partageant pas la même conception de l'art, ont recouru à la fabrication de poupées pour peupler leurs songes, incarner leurs mirages, restituer leurs peurs ou leurs désirs. Pas de hasard si plusieurs artistes surréalistes - Bellmer, Dali, Sophie Tauber-Arp, Dorothea Tanning - ont eu recours aux cultures diverses pour leurs créatures imaginaires.Dans les années 1970, Danièle Hibon s'est livrée en compagnie de Dorothea Tanning, puis seule, à une cueillette inlassable dans d'innombrables brocantes, des matériaux de tous ordres : tissus anciens, éléments de passementerie et dentelles précieuses, pierres et perles rares, matières organiques et végétales mystérieuses…
Elle a commencé la fabrication d'un véritable peuple de personnages grâce au collage de ces éléments chamarrés, en empruntant ses modèles parfois les plus excentriques aà des sources culturelles lointaines : kachinas hopi, poupées des artistes du Bauhaus, gris-gris africains, bestiaires des chapiteaux romans, figures votives et chamaniques, références à la littérature romantique…
L'artiste
Danièle Hibon a accompli un parcours universitaire consacré à la littérature et l'histoire de l'art (1969-1979).Ses engagements artistiques personnels et ses rencontres au sein des galeries d'art moderne et des musées l'ont doté d'un goût et d'une sensibilité interdisciplinaires.
Elle a mené plusieurs missions culturelles au ministère de la Culture (1980-1990) et rejoint le musée du Jeu de Paume parisien en 1991 où elle y assura le commissariat d'installations d'artistes ainsi que de nombreuses rétrospectives de cinéastes - et d'artistes - du monde entier ainsi révélés au public français (Jonas Mekas, Johan van der Keuken, Chantal Akerman, Yervant Gianikian et Angela Ricci-Lucchi, Laurence Wiener, Yoko Ono, les Essais de Jean Luc Godard, les films de Samuel Beckett…)
Membre de jurys à de nombreux festivals de cinéma en Europe, elle fut professeur à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris (2000-2013).Elle a mené plusieurs missions culturelles au ministère de la Culture (1980-1990) et rejoint le musée du Jeu de Paume parisien en
1991 où elle y assura le commissariat d’installations d’artistes ainsi que de nombreuses rétrospectives de cinéastes – et d’artistes –
du monde entier ainsi révélés au public français (Jonas Mekas, Johan van der Keuken, Chantal Akerman, Yervant Gianikian et
Angela Ricci-Lucchi, Laurence Wiener, Yoko Ono, les Essais de Jean Luc Godard, les films de Samuel Beckett…)
Membre de jurys à de nombreux festivals de cinéma en Europe, elle fut professeur à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts