Portrait-robot. Mon père
« L'homme que je connaissais ou croyais connaître n'était qu'une part de cet autre que personne ne connaissait. »
Comment aimer un père « apolitique » - l'écrivain Eberhard Meckel (1907-1969) - finalement complice de l'idéologie nazie ? En exécutant sans faillir le portrait d'un être au fil du temps désemparé qui, entre romantisme, idéalisme et catholicisme, fut incapable d'assumer ses contradictions, Christoph Meckel pose aussi la question de l'héritage des pères aux fils après la chute du Troisième Reich.
Publiés pour la première fois en diptyque tel que l'imaginait son auteur à l'origine, ces deux récits, écrits à vingt ans d'intervalle, radiographient l'univers intime de l'Allemagne d'hier et le séisme mental auquel son peuple dut faire face.
« En parlant de son père, Christoph Meckel a su reconnaître le malaise allemand, donnant ainsi à son oeuvre quelque chose d'universel. » Die Zeit
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