Ici, vous allez trouver un arrière-arrière-grand-père pilleur d’objets Incas au XIXe siècle, la mort d’un père aimant qui avait une double vie et leur descendante, une femme curieuse et résolue, aussi provocatrice que jalouse, qui vit une relation polyamoureuse brinquebalante.
Cela commence avec un choc : la narratrice visite le Musée du quai Branly et regarde une pièce où elle croit se voir dans un miroir brisé par les siècles. Cette pièce est un portrait huaco, une statuette de céramique préhispanique représentant un visage indigène avec le plus de réalisme possible. Et la salle d’exposition porte le nom de son aïeul, Charles Wiener. Un explorateur français connu pour avoir « failli » découvrir Machu Picchu et avoir présenté ses trouvailles dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris, comptant entre autres attractions un zoo humain. Et il a fondé la lignée des Wiener péruviens.
Presque 150 ans plus tard, sans autre bagage que ses doutes, sa curiosité et son humour, la narratrice va essayer de retracer les traces de la bâtardise de sa famille et questionner son identité d’immigrée en Europe. Les vestiges d’un héritage colonial hantent ce premier roman remarquable sur l’amour, le désir, le sexe, le deuil, la famille et le racisme.
Il y a de la rage, de la résistance et de la tendresse dans ces pages, mais aussi la force révélatrice du souvenir et de l’imagination.
Gabriela Wiener, née à Lima en 1975, est considérée comme l’une des meilleures écrivaines latino-américaines de sa génération. Connue comme journaliste et écrivaine de narrative-non-fiction, son premier roman, Portrait huaco, en cours de traduction dans de nombreux pays, est considéré comme l’un des meilleurs livres parus en 2021.
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