Les populismes font florès, en Europe et ailleurs : en Argentine, peut-être demain à nouveau aux États-Unis... Que nous disent-ils de nos sociétés ? Et, s’ils arrivent au pouvoir, comment les modèlent-ils ? Leurs politiques économiques ont-elles quelques chances de succès ? Les politiques étrangères de leurs gouvernements influent-elles plus sur leur environnement, ou sur leurs propres sociétés ? Un « Trump 2 » au pouvoir à Washington serait-il totalement libre, et avec quels effets, de ses choix ?
La tragédie de Gaza interdit-elle tout espoir d’avenir ? La solution « des deux États », la seule rationnelle, peut-elle encore être mise en œuvre ? Il faudrait pour cela redessiner une géographie mise à mal par la colonisation, retrouver une voix palestinienne crédible pour une longue négociation, chercher l’acceptation de la société israélienne et qu’une communauté des puissances se manifeste réellement pour faire pression en faveur de la seule solution imaginable.
En marge des drames d’Ukraine et de Gaza, l’Afrique confirme son statut de champ ouvert à la rivalité de puissances de tous ordres : retrait de la France, hésitations américaines, avancées russes, présences de la Turquie, de l’Iran, des États du Golfe, de la Hongrie et même de l’Ukraine... Les stratégies opportunistes se multiplient : peut-on pourtant discerner là une rationalité géopolitique globale ?
Dans un entretien qui ouvre ce numéro de Politique étrangère, Thierry de Montbrial analyse une scène internationale où se trouvent mis en cause les grands instruments pensés ces dernières décennies au profit d’une gouvernance mondiale. Il s’interroge en particulier sur les effets de la guerre d’Ukraine et le destin incertain de l’Union européenne.
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