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D'abord confidentielle, puis consacrée par la publication du Grand recueil (Paris, Gallimard, 1961, 3 vol.) et par la multiplication des travaux critiques, d'inspiration universitaire ou non, l'œuvre de Francis Ponge est aujourd'hui considérée comme l'une des plus originales et des plus représentatives de la modernité poétique. Cette nouvelle monographie, la dix-septième consacrée à Ponge en diverses langues, obéit à deux axes majeurs de réflexion. D'une part, l'envahissement de plus en plus marqué de la poétique par la génétique, qui s'illustre dans la publication par Ponge lui-même de ses dossiers préparatoires, ce qu'il appelle journal d'exploration textuelle. D'autre part, la présence, discrète ou insistante, explicite ou retorse, d'une structure textuelle inspirée par le modèle de la fable traditionnelle, mais une fable dont la leçon passe de l'ordre moral à l'ordre poétique : la description des choses se révèle finalement prétexte et support à une méditation d'ordre poétique sur un problème d'écriture qu'elle allégorise. La voix du poéticien ne cesse d'accompagner la voix du poète des objets. L'allégorie habite un palais diaphane : Ponge dans Le verre d'eau emprunte au Littré cette citation de Lemierre (XVIIIe siècle).