Était-il, cet élan, dans l’auto qui virait ?
Ou bien dans le regard, où l’on prit et retint,
pour les perdre à nouveau, les baroques figures
d’anges qui se dressaient, parmi les campanules,
dans la prairie, emplies de souvenirs, avant
que le parc du château n’encerclât, clos, la course,
et qu’il ne la frôlât, qu’il ne la recouvrît,
la relâchant soudain : le portail était là,
qui, comme s’il l’avait appelé, désormais
contraignait à tourner le long front du bâti,
après quoi l’on stoppa. Éclat d’un glissement
sur la porte vitrée ; et par son ouverture
jaillit un lévrier, qui porta ses flancs creux,
comme il en descendait, contre le plat des marches.
Ce sont ces « poèmes de l’œil », de l’œil posé sur les choses et les paysages, sur les monuments, sur les scènes d’intérieur, sur tout ce qui fait le monde sensible, que nous souhaitons [re]faire découvrir au lecteur français, dans une édition bilingue (actuellement la seule disponible sur le marché éditorial) et dans une traduction nouvelle qui cherche à rendre, avec toutes les difficultés de l’entreprise, la beauté du texte original.
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