Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Revenir en conscience dans le jardin d’extase. Renverser les dogmes de la science et de la religion. Modifier nos perceptions sensibles par un dialogue édénique entre les choses, de nature ou de manufacture. Tel est, pour Malcolm de Chazal, le sens vital de la poésie. Qu’il s’agisse des fulgurants Poèmes, carrefours de sensations et d’expériences, ou du petit manuel buissonnier de L’Univers magique, ici la subversion suppose l’épure. Avec humour et véhémence, Malcolm de Chazal dénonce les contraintes arbitraires d’une société de robots. Méthode et illustration d’un seul geste, mais la révolution est à l’intérieur : « L’homme qui n’accolerait À une image Aucune idée Connaîtrait L’esprit pur. »
Après une longue traversée dans l’exégèse biblique et les mythes de la pierre, Malcolm de Chazal revient dès 1956, tel le fleuve Alphée, à la source de son inspiration première : l’image. À cet égard, l’année 1958 marque une étape importante. Au moment où il écrit Apparadoxes – dont nous présentons ici la première édition française –, celui que Jean Paulhan nomme « l’homme des passages » devient peintre. Un peintre qu’on aurait tort d’assimiler à l’Art naïf. Ainsi, l’emploi singulier du noir pur comme couleur dans ses gouaches fait-il écho à la nature magique de la nuit, révélée par le mouvement de l’ombre, et qui est le fondement de la métaphysique chazalienne. Jusqu’à la fin de son existence, la peinture sera l’activité principale de Malcolm de Chazal. Il ne publiera que quelques volumes de loin en loin, 182 Poèmes chez Jean-Jacques Pauvert en 1968 et un ultime recueil intitulé La bouche ne s’endort jamais, en 1980, aux éditions Saint-Germain-des-Prés. Ces textes restés longtemps introuvables appartiennent au même registre d’une voluptueuse innocence rétablie par la vision, fruit paradoxal d’une vie ascétique et libre.
Édition complète des œuvres de Malcolm de Chazal Volume XV