Cet essai, destiné aux politiques publiques de la culture, propose de revisiter les paradigmes politiques actuels, qui datent de 1959. Car malgré leurs évolutions et leurs réorientations, ils restent enracinés dans un imaginaire collectif qui doit être requestionné.
En lien avec les « objectifs de développement durable » de l'ONU et aussi en lien avec les Droits Culturels (Déclaration de Fribourg), l'essai formule des propositions concrètes au service des territoires. Il propose de redéfinir la finalité du service public de la culture pour aller vers une nouvelle matrice des politiques culturelles dont l'objectif serait l'humanisation. Elle nourrirait des « communs » endogènes, praticables au quotidien, non confinables et encore moins en temps de crise. Les arts et les savoirs restent des outils fondamentaux dans ce processus au service de l'humanisation durable de la société.
La réflexion conduit à considérer qu'il n'y aura pas de santé de la planète sans santé culturelle de l'être humain. Il n'y aura pas de santé culturelle sans remise en cause de nos compétences cognitives qui définissent notre rapport au monde, à commencer par nos relations humaines.
Il apparaît, en conclusion, que la cognition humaine, indissociable de la condition humaine, est au coeur des transitions à opérer dans l'Anthropocène pour esquisser une civilisation pacifiste entre l'ensemble des vivants.
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