Lorsqu'Afnan El Qasem plaide pour le peuple palestinien, la colère, comme chez tout révolté, affleure sous chacun de ses mots. Il démonte un à un les rouages du mécanisme politique qui débouche sur l'impasse dans laquelle se trouve actuellement le Proche-Orient. Il ne répète pas ce que les médias tentent tous les jours de nous présenter mais, s'appuyant sur les faits historiques ou sur son expérience personnelle, retourne au coeur des événements pour en dévoiler les obscurs ressorts. C'est avec lucidité qu'il examine la carrière de Yasser Arafat pour dire ce à quoi ce personnage est destiné.
A travers trois volets, palestinien, israélien et français, l'auteur parle de la guerre comme de la paix, d'Israël comme de la Palestine, de l'Occident comme de l'Orient. Pour mieux comprendre la spirale des accords d'Oslo, il s'infiltre dans la stratégie complice d'Arafat comme dans la pensée dominatrice d'Herzl. Il discute de la cause palestinienne avec les sympathisants français comme avec cette poignée d'intellectuels pro-israéliens, et lance un fervent appel à la paix: non pas la paix combinée entre les gouvernements, mais la paix entre les peuples, la seule qui, à son avis, peut aboutir.
Dans le dernier chapitre «combat pour la vie», Afnan El Qasem raconte l'histoire de son père - personnage politique de premier plan -, depuis son exode forcé à la veille de la Nakba, la Grande Catastrophe de 1948, jusqu'à nos jours, à Alger, son lieu d'amer exil.
Chacun a perdu sa Palestine
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