À la rencontre d'un homme et d'un champion d'exception.
Préface : Jean Galfione et Renaud Lavillenie
Introduction : Bernard Amsalem président de la FFA (partenaire de l'ouvrage).
C'est le roman authentique d'un très jeune athlète couronné champion olympique de la perche en 1984 à Los Angeles. Il a tout pour lui. Sourire lumineux, visage d'ange, voix incroyablement douce... c'est un esthète à la volonté de fer. Son physique de jeune premier, son charme et son intelligence attirent. À 22 ans, la gloire est entrée en accéléré dans sa vie. Recordman du monde en 1983, à Cologne, champion olympique à L.A. en 1984. Seuls avant lui, depuis la dernière guerre, en athlétisme, Alain Mimoun (1956), Colette Besson (1968) et Guy Drut (1976) ont connu l'honneur d'un couronnement olympique aussi fastueux. Pierre a atteint le rêve de tous les sportifs. Mais ce rêve est-il trop beau, trop grand pour lui ? Déjà, il refuse de monnayer sa gloire.
À l'époque de sa splendeur, la perche française illumine l'athlétisme mondial avec d'autres champions, Abada, Bellot, Vigneron, Ph.Houvion, Collet... Une saga qui va se prolonger avec deux héritiers de prestige : Jean Galfione (JO Atlanta 1996) et Renaud Lavillenie (JO Londres 2012). Aux commandes, alors, deux patrons renommés : Maurice Houvion et Jean-Claude Perrin. Et les exploits s'ajoutent aux exploits...
En 2014, cela fera 30 ans que Pierre Quinon a décroché l'or olympique. En 30 ans, c'est la France qui aux JO a obtenu le plus de titres olympiques à la perche (3 titres) !
Pierre Quinon a ouvert cette voix royale. Il a ébloui toute une génération Mais, derrière la cuirasse du champion audacieux et conquérant, perce la fragilité d'un jeune homme romantique et artiste, très introverti, trop réfléchi, soudain exposé à l'indifférence, aux doutes, à l'ascension du phénomène Bubka et à trop de blessures. Son destin va basculer. Il se cherche. Il végète. Il est déstabilisé. Sa famille éclate. Et dans sa fuite éperdue malgré l'aide de ses proches, il sombre... Il s'évade quelque temps dans la peinture mais son état dépressif s'avère inguérissable. Le 17 août 2011, comme son inspirateur, le peintre Nicolas de Staël, Pierre Quinon s'est envolé définitivement dans la nuit immaculée de ses splendeurs et le paradis bleu de ses victoires passées, en se jetant d'une fenêtre. Cette disparition douloureuse d'un champion olympique en quête d'absolu suscite aussi, à côté de l'aventure magique, une question abordée dans " Le paradis bleu de Pierre Quinon " : la célébrité olympique peut-elle devenir aussi trop pesante ?
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