Pourquoi « Pièces masquées » ? Parce que chacune des quatre pièces s'appuie sur un déguisement, soit physique, soit de l'intrigue, soit des deux, et aucune des trois premières ne raconte vraiment ce qu'elle prétend raconter. Marie Dorval en particulier, d'apparence purement historique : on pourrait non sans pertinence y flairer des traces d'autobiographie.
Cela s'aperçoit sans doute avec plus de netteté dans les commentaires qui accompagnent le roman que j'en ai tiré en 2002. Seule la dernière pièce, Pierrot enfariné, n'est pas à double ou triple fond ; elle est masquée au sens propre : hommage ludique au théâtre de la Foire, lui-même rejeton de la commedia dell'arte. Si, maintenant, des significations on passe aux sujets, ces pièces à l'évidence se rattachent au « théâtre de l'éternel retour » : des situations qui reviennent à travers les siècles, légèrement modifiées par une évolution de surface, mais semblables en profondeur.
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