Aborder le phénomène de la musique en prenant en compte
l'homme dans sa totalité s'apparente à une démarche dont le
dessein est d'attirer l'attention et d'émettre un souhait : que les
philosophes soient moins hostiles à la question de la musique en
rapport avec la danse. L'histoire nous enseigne que ces grands arts
ont été délaissés et abandonnés aux études sociologiques (ethno-musicologie, etc.). La musique dans son sens étroit a été perçue en
dehors de la danse, c'est-à-dire sans lien consubstantiel avec elle,
comme si l'esprit pouvait exister sans le corps et réciproquement.
Un exemple typique serait le « grand style » allemand concernant
les grands noms de la musique classique de ce pays, tout comme la
musique sacrée dite grégorienne.
Tel n'est pas le cas en Afrique où, très souvent, le concept de
« musique » implique celui de « danse ». La musique est dans
ce contexte l'expression de l'être dans la totalité de ses instances.
On peut alors comprendre pourquoi musique et danse en Afrique
sont presque inséparables. La culture de la musique classique
ou la musique savante des opéras ne seraient donc pas chose
universellement partagée.
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