Prose et poésie se mêlent dans ce nouveau livre de Roch-Gérard Salager, qui plus que jamais sonde le mystère qui nous origine. Voisinage du récit et de la métaphysique, qui tente de dire le vide, tout en défaisant l'exercice de la parole.
L'auteur nomme ainsi toute chose pour aussitôt l'effacer, l'amortir en son absence. Et semble accomplir un rite : l'écriture comme ascèse et acceptation de notre finitude.
Dans une langue très travaillée qui fait sa singularité, Roch-Gérard Salager atteint ici la forme la plus épurée du discours : celle du mot juste. Presque le silence.
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