Je te dis « tu », je te dis « toi »,
ce pronom, c'est une écuelle
laissée au jardin en songeant
que la remplira une averse.
Cette syllabe, c'est ton pas
demeuré sur la terre meuble
après toi - une empreinte
comme un appel, une sébile,
plus encore que cela,
la présence dans l'appel,
je te dis « tu », tu es là.
Peut-être des lis, suite de poèmes à l'écoute de ce qui émerge encore, de ce qui demeure, alors que la figure de la mère s'efface.
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