Borges a écrit que le roman policier créait « le génie de l'intellectualité », après Edgar Poe, l'inventeur d'un nouveau genre et d'un nouveau type de lecteur. Les contes de ce recueil savent ce qu'ils doivent à ces deux auteurs majeurs.
Aujourd'hui, le « noir » a pris le relais pour dire comment se comportent des personnages banals (vous et moi ?) face au meurtre et à la mort violente qui trahissent le dysfonctionnement sociétal. Peu importe qui a tué et pourquoi. C'est la mort et le mal qui sont mis en scène. La société évite ces sujets tabous en nous poussant à admettre une improbable immortalité. L'humour (noir) sert ici à faire avaler une pilule certes toujours aussi amère. Mais nul doute que le conte sera bon si l'on convient que le noir est aussi, autant que l'humour, la poli... (j'allais écrire « la police » !)... tesse du désespoir...
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