Petits métiers dans les années 1950 et 1960
Ne vous méprenez pas, ces petits métiers n'ont rien de péjoratif ! Les artisans de l'époque savaient transmettre leur savoir-faire et leur savoir-être. Certes, aujourd'hui, beaucoup ont disparu ou, pire encore, ont dû s'adapter à un progrès qui ne leur voulait pas toujours du bien. Les vrais artisans d'autrefois étaient tout simplement des travailleurs qui ne se plaignaient pas des heures de labeur. Leur travail était soigné et toujours plus parfait ; c'était leur vie et leur fierté. Ces multiples petits métiers s'exerçaient généralement dans la rue.
En effet, ils étaient souvent ceux du geste. Un geste longuement appris à travers un savoir manuel transmis de génération en génération. Pour certains, le geste était plus facile à acquérir, car il fallait gagner de quoi vivre, et surtout le gagner vite. Souvent, ces petits métiers s'inscrivaient dans le cadre du village, voire du quartier. On n'achetait pas un produit anonyme dans un supermarché ! C'était l'époque où l'on faisait encore réparer un parapluie mais aussi celle où, d'un roulement de tambour, le garde-champêtre déclamait les bonnes et mauvaises nouvelles du village ; c'était l'époque où le lait voyageait à dos de mulet.
Aujourd'hui, tous ces petits métiers s'en sont allés, terrassés par un progrès qui se voulait l'avenir de l'homme. Certains y ont perdu leur âme, tandis que d'autres ont plongé dans l'oubli d'un savoir-faire ancestral. On travaillait le bois, le fer, la terre et on ne comptait pas ses heures. La notion de travail manuel avait un sens. Ils étaient maréchal-ferrant, vitrier, matelassier, sabotier, gemmeur, rémouleur, rempailleur, voire tonnelier... et ils étaient heureux !
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.