Comment ne pas rentrer avec bonheur,
mais aussi gravité dans les mots de
Philippe Mac Leod ? Ciselée dans la solitude,
son écriture renouvelle les intuitions
apparemment classiques de l'expérience
spirituelle chrétienne. Deux temps composent
son propos : «La grande respiration»,
qui évoque le «ciel intérieur», l'énigme de
ce qu'il appelle aussi le «finistère intérieur».
Puis, «Tout est présence» qui invite à
découvrir le «monde en transparence» et
la «chair du secret».
L'adresse au lecteur ne peut que toucher
chacun d'entre nous : «Viens, approche-toi.
Surtout, ne te presse pas. Nous avons le
temps, et bien plus que le temps : nous
avons toute notre vie, le fond de notre
coeur, et tout au bout - mais seulement tout
au bout, si l'on prend le temps de le traverser -,
l'éternité.»
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